>> CULTURE - congrès de yoga au collège saint-augustin
Semaine zen pour 240 pratiquants de yoga
Venus
pour travailler leur discipline corporelle et spirituelle, 240
pratiquants de yoga se sont retrouvés cette semaine au collège
Saint-Augustin. La 27e édition du Congrès international de yoga se
termine aujourd'hui.
Ils
sont désormais de véritables habitués des lieux: cela fait 26 ans que
le Centre de relations culturelles franco-indien organise son congrès
annuel au collège Saint-Augustin de Bitche. L'an passé, ils étaient 220
passionnés de cultures indienne et pratiquants assidus de yoga à avoir
fait le pèlerinage bitchois. Cette fois, ils sont 240. "Nous avons de plus en plus de demandes: nous avons dû refuser, la mort dans l'âme, 100 participants>, explique Françoise Vouaux, responsable d'enseignement du yoga pour tout l'est de la France, poursuivant: "Un effet de mode? Je ne pense pas, la mode du yoga est passée de puis 1968...> Même réponse pour Shri Mahesh Ghatradyal, maître yogi fondateur du Centre de relations culturelles franco-indien: "La
mode ne reste pas à la différence du yoga, qui est une science. Si les
gens viennent toujours plus nombreux, c'est parce qu'on a planté un
très bel arbre à Bitche et qu'il donne les meilleurs fruits: tout le
monde veut y goûter...>
Pendant presqu'une semaine (le
congrès se termine aujourd'hui en début d'après-midi), les
congressistes, venus de toute la France mais aussi de Suisse, Belgique
ou Espagne, ont enchaîné conférences et exercices pratiques. Avec pour
objectif de s'immerger dans la culture orientale et de développer les
bases de la discipline spirituelle et physique. Les participants
passaient ainsi d'une très studieuse conférence par Pierre-Sulvain
Filliozat, professeur au Collège de France, sur le temps dans la
culture indienne à une autre de Swami Siddehwaranan, célèbre
commentateur de la philosophie du Vedanta. Plusieurs fois par jour, ils
se retrouvaient aussi tous ensemble pour l'exercice d'asaua, soit le
travail des postures du yoga: dirigés par Shri Mahesh Ghatradyal, ils
se livraient à une lente chorégraphie, où les membres ne cessaient de
s'étirer et se contorsionner, prouvant la souplesse des corps.
L'ensemble, effectué avec beaucoup de calme et de maîtrise, respire la
sérénité, le zen. "Il s'agit en fait d'un travail sur le souffle:
quand l'on adopte une posture, la respiration s'arrête. C'est là le
moment fondamental du yoga>, commente Françoise Vouaux.
L'an
prochain, les congressistes reviendront à Bitche. Sans doute plus
nombreux: ils devraient être 300. Tous là pour une seule raison, selon
Shri Mahesh Ghatradyal: "Qu'on leur montre tout ce qu'ils peuvent découvrir en eux." Cela ne vous tente pas?
Paru le : 2005-07-28 00:00:00 (Sarreguemines / Pays de Bitche)